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La danse des 3 gunas

Dans la nature primale, on y retrouve les 3 gunas qui sont des qualités principales à laquelle la création se manifeste.

Ces 3 gunas s’appellent sattva, rajas et tamas.

 

Rajas est stimulante et initie le changement pour détruire l’équilibre ancien.

Tamas est la force passive qui obstrue et soutiens les activités.

Sattva est la force neutre ou équilibrante, harmonisant rajas et tamas. Elle surveille et observe.

 

On peut dire que ces 3 forces sont nécessaires dans les activités ordinaires, mais possèdent également des implications spirituelles.

 

Sattva est la qualité de lumière, d’amour et de vie, cette force qui nous permet d’évoluer dans la conscience. Elle transmet des vertus comme l’honnêteté, le contrôle de soi, la modestie.

 

Rajas possède la qualité de passion, d’agitation, mais aussi du même coup le manque de stabilité ou de consistance et elle peut donner naissance aux fluctuations émotionnelles d’attraction et de répulsion, de peur et de désir, d’amour et de haine.

 

Tamas possède la qualité du non ressenti et de la mort, de la force matérielle nous entrainant vers l’ignorance et l’attachement. Elle provoque le manque d’intérêt, l’inertie, le manque de finesse, l’attachement émotionnel et la stagnation.

 

Les 3 gunas sont constamment en interaction dynamique. La nuit en tant qu’obscurité appartient à Tamas, le lever et le coucher du soleil en tant que périodes transitoires appartiennent à rajas et le jour en tant que lumière correspond à sattva. La nuit fait place à l’aube, qui a son tour fait place au jour, qui au crépuscule, fait de nouveau place à la nuit, dans un cycle en perpétuel mouvement.

En nous, on peut ressentir cela, le matin on peut se sentir lourd (tamas) ou léger (rajas) ou encore ni agité, ni endormie, mais lucide, équilibré comme sattva.

 

Dans le yoga, on observe ces 3 gunas également bien sûr. Parfois on se sent dans notre pratique lourd, raide et à d’autres moments, on se sent pousser des ailes, les postures semblent plus faciles, on sent la force pour tenir les postures. Par moment, on va  se sentir tout simplement en paix, calme et tranquille, notamment après la réalisation d’une posture qui a mobilisé nos forces.

De même la connaissance de ce regard nous pouvons faire le choix de mettre un peu plus de mouvement dans notre quotidien si nous nous sentons trop tamasique, lourd, inerte voir déprimé.

 

A chaque instant nous recherchons notre équilibre.

 

Notre société nourri beaucoup rajas, l’agitation et la dispersion qui ensuite crée tamas, la fatigue, la procrastination, la déprime. Le yoga et la méditation sont des techniques qui donne plus de place a sattva et rééquilibre tout ca.

 

 

Alors, comment vous sentez vous, là maintenant ? Y a-t-il un guna qui domine ? 

 

Christèle

 

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